Face aux pressions croissantes liées aux changements climatiques et à la transformation intensive de l’usage des sols, la forêt amazonienne subit des fortes pressions, face auxquelles les populations autochtones sont particulièrement vulnérables.
A Manaus, au Brésil en octobre, cette réunion a visé à favoriser le dialogue entre savoirs traditionnels et scientifiques afin de répondre aux défis des temps modernes en Amazonie. L’atelier a rassemblé une trentaine de participants, dont des représentants de 9 peuples autochtones de Guyane et d’Amazonie brésilienne, autour de la préservation de la biodiversité, de l’alimentation durable et de la sociobioéconomie.
Des séances de travail à taille humaine et des temps d’échanges en extérieur ont permis des rencontres interculturelles riches, des partages de connaissances uniques.
L’association a participé à cet atelier, en présentant le travail fait à l’écloserie sur la préservation des tortues luth à Awala. Pour la Guyane, l’association GADEPAM était également présente.
Au delà des dialogues de savoirs bien vivants, l’atelier a aussi abouti à la rédaction d’un document de contribution à la COP30 (à Bélem en novembre 2025) pour une plus grande prise en compte des réalités amazoniennes dans les négociations climatiques internationale.